Même s'il est souvent nécessaire de prendre du recul, rien ne remplace le contact direct avec la matière dont on traite. Ne reculant contre aucun sacrifice quand il s'agit d'informer, je viens donc de passer une semaine au sein du système de santé letton et, plus particulièrement, dans un service de l'hôpital dont le futur-ex-président de la république lettone était le directeur : le centre de traumatologie et d'orthopédie de Riga.
Le peuple de l'union soviétique était friand de plaisanteries dénonçant les travers du système. L'une d'entre elles, s'attaquant au manque d'imagination de la centrale touristique «INTURIST », disait que tous les ans les agences touristiques de l'Union soviétique publiaient la même plaquette, en changeant simplement le nom et une de photos de la ville concernée, avec toujours le même sous-titre « ville de contrastes » (gorod kontrastov). Le même qualificatif s'applique au système hospitalier letton