Pour la quatrième fois déjà, à l'aéroport de Wien-Schwechat, l'agent de sécurité d’El-Al m’avait renvoyé au bout de la queue qui serpentait jusqu'au filtre pour le vol de Tel-Aviv. Pour la cinquième fois on allait me poser les mêmes questions : identité, motif et destination précis de mon voyage, contenu de mon bagage. Pour la cinquième fois, j'allais donner les mêmes réponses : "Lisez mon passeport. Consulat général de France à Jérusalem. Mission de liaison. Pas votre problème." Et encore une fois, l'agent allait essayer de me faire ouvrir mon bagage ou de le passer au tunnel.